Ceux qui veulent un changement d’orientation en Europe, doivent s’opposer à la chancelière Angela Merkel.

Voici ma traduction d’un communiqué de presse de Die Linke cette semaine (19 juin 2014), par son co-président Bernd Riexinger.

Toujours dans le cadre de mon projet « traduction 2 / ? ».

Ceux qui veulent un changement d’orientation en Europe, doivent s’opposer à la chancelière Angela Merkel.

Le co-président de Die Linke, Bernd Riexinger, critique la tentative du chef du SPD Sigmar Gabriel d’allègement des programmes d’austérité pour les États européens en crise comme insuffisante et réclame un tournant de la justice pour l’Europe. Il explique :

Sigmar Gabriel semble avoir désormais compris, que les « cures par la faim » économiques décrétées par la Troïka, ne sont pas la recette adaptée contre la crise en Europe, mais ont au contraire aggravé la situation. C’est un petit progrès, car son SPD au Bundestag avait jusqu’ici voté tous les programmes d’austérité suicidaires pour les États européens en crise. L’obstination de l’application des réformes de l’agenda [Ndt. référence à l’agenda 2010 de Schröder et ses suites] montre malheureusement aussi que le Ministre de l’Économie n’a pas encore compris combien les salaires allemands de dumping ont été et sont destructeurs pour l’intégration de l’espace économique européen. Là où les salaires, les retraites et les prestations sociales coulent et où les services publics passent sous la flamme de l’épargne, faiblit la demande intérieure. Aucun développement économique durable ne se fonde que sur les excédents à l’exportation.

Bernd Riexinger co-président de Die Linke pour une autre politique en Europe.

Bernd Riexinger co-président de Die Linke pour une autre politique en Europe.

Ceux qui veulent une autre politique en Europe, doivent s’opposer à la chancelière de la crise de l’Euro, Angela Merkel. L’Europe n’a pas seulement besoin d’un dessérage de la vis austéritaire, mais a besoin d’un tournant pour la justice, comportant trois éléments. D’abord le marais de la spéculation dans les marchés financiers doit être asséché par des mesures de régulations, car il est toujours en mesure de faire basculer à chaque instant dans l’abîme des États entiers. Deuxièmement, nous avons besoin d’un programme européen d’avenir, qui fasse sauter le bouchon de l’investissement dans les infrastructures publiques et qui combatte le chômage de masse. Troisièmement, l’Europe doit enfin devenir une Union sociale, qui introduise des standards minimaux communs pour les salaires, les retraites, les prestations sociales et l’imposition des entreprises et des riches. C’est un contre-programme contre l’Europe au cœur froid d’Angela Merkel.

Source: http://www.die-linke.de/nc/presse/presseerklaerungen/detail/zurueck/presseerklaerungen/artikel/wer-kurswechsel-fuer-europa-will-muss-sich-mit-krisenkanzlerin-merkel-anlegen/

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